Quand on parle de dinosaures au Maroc, si l'on veut vraiment prendre connaissance de leur existence, il ne reste que l'examen de leurs empreintes sur le terrain dont les représentations restent nombreuses dans l’Atlas.
D’autre part plusieurs régions ont révélés l’existence d’ossements enfouis qui une fois extraits ont permis de reconstituer plusieurs variétés de dinosaures.
Au sujet des sites rupestres, si on considère que les gravures se comptent par milliers, pendant longtemps on n’a pas hésité à affirmer que les peintures étaient rares au Maroc, leur valeur artistique médiocre et les représentations généralement réduites à des points ou des lignes plus ou moins ondulées, étaient toujours monochromes. Depuis quelques années la province de Tan-Tan a démenti cette affirmation en révélant des abris sous-roches qui présentent des peintures rupestres dont certaines sont dignes d'intérêt par leurs représentations zoomorphes et anthro-pomorphes en quantité.
Les tumulus, tombeaux ou monuments préislamiques sont nombreux dans le paysage marocain, avec une prédominance au Sud de l’Atlas. Leur variété est importante et débute par les formes élémentaires des tumulus simples. Très nombreux au Maroc, ils sont soit isolés, soit en petits groupes, mais parfois ils constituent de véritables nécropoles où ils se dénombrent par centaines, voire par milliers. Le site de l’oued Chbika recèle en moins de 25 kilomètres une suite de monuments à antennes non signalés jusqu’à leur découverte en 2001. Ces structures de pierre, bien dessinées sur le sol, ne sont pas des tombeaux même si elles sont environnées de quelques tumulus de formes diverses. A ce jour cette concentration mystérieuse, et ce que peut bien signifier ces structures au sol, restent inexpliquées.